Référendum chantage de Fiat : Marchionne n'a pas gagné la partie

Publié le par Blog NPA Auto Critique 17 janvier 2011

Le referendum chantage organisé  auprès des 5.500 salariés de l’usine de  Mirafiori a donné une courte majorité de 54% pour la direction de Fiat.

 

"Ce référendum est illégal parce qu'il a été effectué avec un« chantage sur les salariés et leur emploi ». " C'est ce qu'a déclaré l’un des responsables de la FIOM Maurizio Landini. Il a poursuivi : "Nous avions appelé à voter "non", mais les conditions ont été très difficiles difficile et pourtant les salariés ont massivement dit non...Fiat  n'a pas obtenu le consensus qu’il souhaitait"


Pour le responsable du secteur auto de la FIOM , Giorgio Airaudo, "Marchionne a gagné avec ses hommes, pas avec les travailleurs. Il veut faire travailleur plus avec moins de droits., et en gagnant moins... Les 54% de voix obtenus par la direction l’ont été à cause de la contribution décisive des employés...Nous sommes même surpris que 46% aient  voté non car si nous sentions que les travailleurs étaient de notre côté, nous ne pensions par que ce sentiment aille jusqu’à un vote non de franche opposition à la direction. Que 46% des salariés aient dans ce conditions voté « non » constitue un véritable défi  un véritable défi  pour nous le syndicat de la fiom. Mais c’est aussi un défi pour toute la société

A voté "non" une majorité déterminée des les ouvriers du rang . Marchionne a sauvé son accord gràce à ses hommes de main, ses relais hiérarchiques et les cols blancs. Ce sont les ouvriers qui sont les plus concernés par l’utilisation des machines  vingt quatre heures sur vingt quatre, et par la diminution des pauses. Et ces ouvriers ont voté en majorité non.


Le vote de jeudi et vendredi  n'est pas un vote minoritaire ou de seul témoignage politique, c’est un vote syndical pour préparer de nouvelles luttes.


Les plans de la direction de Fiat et de Marchionne sont connus. Il s'agit de faire tourner l'usine 24 heures sur 24 jusqu'à six jours par semaine, de diminuer les pauses  et de tripler le nombre maximum des heures supplmentaires. Les travailleurs de Fiat ne dépendraient plus de la convention collective nationale de la métallurgie italienne.


Marchione n'a pas gagné la partie

 

La date  du 28 janvier est maintenue pour organiser une riposte des travailleurs italiens au plan de toute la métallurgie.

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