Un suicide chez Renault au Plessis Robinson
NPA Renault Guyancourt : NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS
Le 8 septembre, un de nos collègues du Plessis-Robinson, père de 2 enfants, s’est pendu dans les toilettes, sur son lieu de travail. Comme à son habitude, la direction s’est empressée d’affirmer que ce geste désespéré n’avait sans doute rien à voir avec le travail.
Il n’empêche qu’après les suicides à répétition dans des conditions similaires à Guyancourt ou Cléon, la question est toujours la même : comment peut-on en arriver là au bout de 30 ans d’ancienneté Renault ? Aucun objectif professionnel ne vaut la vie d’un salarié. A fortiori pour augmenter les dividendes des actionnaires.
A Guyancourt ou au Plessis-Robinson, la DRH ne parle plus de RPS (risques psycho-sociaux), mais de QVT (qualité de vie au travail). Mais ce n’est pas les mots qu’il faut changer, c’est le système capitaliste, basé uniquement sur le profit maximum.