Ford veut supprimer 7 000 emplois à travers le monde
Ces coupes annoncées pour d'ici à la fin du mois d'août 2019 font partie d'une vaste restructuration s'étalant sur plusieurs années annoncée à l'automne. Ces coupes devaient être un mélange de départs volontaires et de licenciements secs.
Environ 800 emplois doivent être supprimés en Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada et Mexique), dont 500 dès cette semaine, a précisé la porte-parole dans une déclaration à l'AFP. . Ce qui s'ajoutera aux quelque 1.500 employés ayant quitté le groupe ces derniers mois dans cette région via un plan de départs volontaires.
Les suppressions d’emploi touchent aussi l'Europe où
5000 des 7.000 emplois supprimés le seraient en Allemagne via des départs volontaires,. En France, c’est la fermeture de l’usine de Blanquefort, Et en Russie Ford a déjà fermé trois de ses quatre usines pour se limiter aux véhicules utilitaires sur ce marché. General Motors a vendu sa filiale européenne Opel à PSA. La part de marché de Ford en Europe est passée d'environ 11% en 2006 à 6,4% en 2018. Ford organise comme General Motors un grand repli d'Europe.
La restructuration en cours vise à économiser au total 25,5 milliards de dollars d'ici 2022. Pour investir dans les domaines de la voiture électrique.et de la voiture autonome, Ford ne touche pas aux dividendes versés aux actionnaires mais s'en prend aux salariés.
Ford travaille également actuellement sur une alliance stratégique avec Volkswagen dans la voiture électrique et autonome.
Ford annonce maintenant 7 000 suppressions d'emplois, soit 10% des effectifs salariés du groupe dans le monde. General Motors avait annoncé en novembre 2018 la suppression de 14 000 emplois, soit 15% des effectifs. Les véhicules électriques n'envahissent pas encore les routes nord américaines et européennes.mais les investissements déjà mobilisés et ceux prévus ont des conséquences dès aujourd'hui sur l'emploi et les salaires. Une nouvelles phase mondialisée de restructurations s'ouvre.