La grève de l'automobile a commencé aux Etats-Unis

La grève a démarré vendredi 15 septembre dans trois usines d'assemblage : :le complexe d'assemblage de Stellantis à Toledo, dans l'Ohio, le centre d'assemblage de GM à Wentzville, près de Saint-Louis, et les départements d'assemblage final et de peinture de l'usine d'assemblage de Ford dans le Michigan, à l'ouest de Détroit.
Ces sites totalisent environ 12 700 syndiqués de l'UAW. Les sites en grève.sont essentiels à la production de certains des véhicules les plus rentables des « Trois Grands ». Les plans de ces débrayages simultanés et sans précédent ont été présentés , moins de deux heures avant l'expiration de l'ancien contrat. .C'est une "grève debout", a "stand up strike" comme l'affiment  stickers et  et hashtages sur les réseaux sociaux..
"Pour la première fois de notre histoire, nous ferons grève dans les trois grands constructeurs", a déclaré le secrétaire de l’UAW, Shawn Fain. C’est le départ d’une grève la plus ambitieuse dans le secteur industriel aux États-Unis depuis des décennies.
L’UAW a dénoncé les affirmations des constructeurs automobiles selon lesquelles les revendications syndicales coûteraient trop cher, preuve en étant les milliards de dollars dépensés par ces entreprises en rachats d'actions et en salaires pour les cadres.
A noter que la firme qui se manifeste la plus intransigeante est Chrysler Stellantis dirigée par Tavares. La firme a déclaré qu'elle avait immédiatement mis l'entreprise en "mode d'urgence" et qu'elle prendrait « toutes les décisions structurelles appropriées pour protéger l'entreprise et ses activités en Amérique du Nord », Au début de la semaine, Stellantis avait déjà menacé de fermer jusqu'à 18 installations aux Etats-Unis.
La grève qui a démarré ce vendredi 15 septembre n’est qu’un début. Si les constructeurs persistent dans leur refus de satisfaire les revendications, l’extension de la grève est dores déjà planifiée.

Ce mouvement concerne tous les travailleurs et travailleuses au delà des États-Unis.  Les revendications, à commencer par les augmentations de salaires,  peuvent être les nôtres. Elles et ils osent mettre en cause tout ce que le patronat nous a pris depuis la grande dépression de 2008. Et tout succès sera un encouragement aux  luttes ici et maintenant. Pas de trêve pour la solidarité !