Répression patronale en Belgique dans l'automobile
Dans l’industrie automobile en Belgique, la répression patronale vise particulièrement militants et délégués syndicaux.
Représentante du personnel chez Audi à Bruxelles, Karine Peene a été licenciée le 1er septembre, pour avoir « perdu la confiance de la direction » ! Elle avait été avertie par mail de cette décision sans aucun motif.
Après Clariant, Auto 5, Van Heck Interpièces, BRC, ce licenciement intervient dans une des entreprises les plus importantes du pays. La loi protégeant les représentants du personnel est ouvertement violée par les plus grandes entreprises. La sanction financière ne suffit pas !
La protection des délégués syndicaux dans les entreprises doit être renforcée. On ne peut se débarrasser d’eux en leur versant des indemnités. Et les sanctions prévues pour les patrons voyous qui violent ouvertement et délibérément les droits démocratiques du personnel ne peuvent se limiter à des amendes. Il faut aussi des sanctions pénales : des amendes mais aussi des peines de prison.
La protection des délégués nous importe tous. Comment dire ce qu’on a à dire au nom de nos collègues si l’on craint le licenciement ? Comment défendre nos collègues si nous ne savons pas nous défendre nous-mêmes ?
Contre le licenciement des délégués syndicaux et représentants du personnel ! Mobilisons-nous.