Des ouvriers de l'usine Renault de Bursa accueillis lundi 12 décembre à Guyancourt
Une délégation d'ouvriers de Renault Bursa en Turquie, membres du syndicat Birlesik, a été accueillie ce lundi midi 12 décembre 2016 à Renault Guyancourt. Le syndicat SUD a organisé cette rencontre avant celle qui aura lieu mardi 13 décembre à Lardy à l'initiative du syndicat CGT de cet autre établissement Renault.
Le syndicat SUD Renault Guyancourt dénonce la répression qui frappe les ouvriers de l'usine Renault de Bursa. Des extraits du tract diffusé lundi 12 décembre 2016.
Le syndicat Birlesik n'existe pratiquement plus à Renault. 500 salariés ont été soit licenciés soit contraints de quitter l'entreprise depuis le début de l’année. Plus personne ne se syndique au syndicat jaune Turkmetal qui devient une coquille vide bien utile pour la direction de Renault.
Cette répression violente n’est pas due au hasard. Le syndicat Birlesik devenait l’exemple du syndicalisme indépendant et combatif au moment où vont s’ouvrir des négociations salariales dans l’industrie automobile très implantée à Bursa et dans le reste du pays (Fiat, Ford, Toyota, Hyundai et les sous-traitants). Les multinationales veulent continuer à contrôler l’évolution des salaires et le gouvernement d’Erdogan a peur d’une contestation ouvrière et sociale alors qu’il mène une guerre contre les kurdes et restreint de plus en plus les libertés démocratiques.
SUD réclame à la direction la réintégration de tous les salariés licenciés.Ne nous laissons plus faire. Carlos Ghosn profite de notre passivité pour s’enrichir.
Lire le texte complet du tract diffusé par le syndicat SUD Renault Guyancourt