Désobéissance à l'usine : la perruque ouvrière

La revue Utopiques du syndicat "Solidaires" publie un article sur la pratique ouvrière de la "perruque".
Une présentation de cet article de Robert Kosmann.
L’illégalisme à l’usine se traduit sous la forme d’actions collectives : manifestations non autorisées dans les ateliers, refus d’accepter les ordres d’un chef haï, occupation des ateliers, grèves illégales, spontanées, piquets de grève, expulsion physique d’huissiers venus constater la grève, destruction de matériel (Metaleurop, 2003), etc.
La désobéissance, hors la grève, est présente, bien que minoritaire, à travers de nombreuses formes de contournement du règlement. Une des activités des plus courantes et des plus méconnues concerne « la perruque ».
Parmi les fabrications de l’usine, toutes ne vont pas à l’employeur. La perruque fait partie de la culture et des pratiques ouvrières. Elle est aussi répandue que méconnue. On peut définir tout de suite la perruque : « C’est l’utilisation de matériaux et d’outils par un travailleur, sur le lieu de l’entreprise, pendant le temps de travail, dans le but de fabriquer ou transformer un objet en dehors de la production réglementaire de l’entreprise ».
Lire l'article sur le site de la revue Utopiques de "Solidaires"