15 00 postes de travail menacés dans la production des moteurs diesel

Publié le par NPA Auto Critique

La baisse du diesel va provoquer des pertes d’emploi. Les ouvriers de Bosch à Rodez comme ceux des usines de mécanique de Renault ou PSA l’ont déjà compris et subi. Mais une étude patronale de l’observatoire de la métallurgie évalue un nombre total d’emplis menacés en France.

10.000 à 15.000 postes industriels sont menacés à l'horizon 2030, sur les 37.500 que compte la filière automobile dans ce domaine. C'est l'une des conclusions de son étude prospective sur l'emploi et les compétences dans l'automobile

Les changements concernent en particulier les domaines de la fonte d'acier et d'aluminium, l'usinage et l'assemblage de pièces mécaniques spécifiques aux moteurs diesel, comme les buses d'injection ou les carters.

Selon l'Observatoire de la métallurgie, six établissements sont d'ores et déjà en « crise avérée à traiter en urgence », et une trentaine d'autres sont « très fragilisés », sous le coup d'une « menace grave et imminente ». Soit, au total, 5.500 emplois sont déjà en situation critique. Ce sont les fournisseurs et les sous-traitants qui seront les premiers touchés.

Nous voilà prévenus et alertés. Les restructurations sous contrôle patronal s’accompagnent toujours de suppressions de postes,de  mises à la retraite et de licenciements. C’est pourquoi l’emploi dans toute la filière doit être garanti par les donneurs d’ordre, PSA e Renault, ainsi que par le gouvernement. Réduire le temps de travail et produire des biens non polluants sont les questions d’aujourd’hui. Pas d'illusion : l'emploi ne peut pas être "sauvé" par un retour à la production de moteurs diesel.

On ne peut pas faire confiance au patronat et à ses alliés du gouvernement. Ni pour produire des biens qui préservent l’environnement et le climat, ni pour garantir l’emploi.. . Tout cela il faudra bien l’imposer tous ensemble !

Publié dans Diesel

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