Rassemblement devant le TGI de Bordeaux, mardi 4 juin à 13h30, contre la fermeture de l'usine Ford

Un appel de la CGT Ford à se retrouver nombreux le 4 juin devant le TGI, contre la fermeture de l'usine Ford, contre les licenciements
Le 6 mai, nous avions saisi le TGI de Bordeaux, assignant Ford pour dénoncer à la fois l'absence de cause économique justifiant la fermeture de l'usine et l'abus de droit de refuser un repreneur. Notre objectif est clairement d'empêcher la fermeture de l'usine et les licenciements qui sont injustifiés. L'audience aura lieu ce mardi 4 juin à 14h.
C'est un moment particulièrement important pour nous salarié.e.s de Ford mais pas seulement. C'est important aussi pour les salarié.e.s dont les emplois sont induits par l'activité de l'usine, des emplois privés et publics, soit environ 2000. C'est important tout simplement pour toute la population dans la région bordelaise car nous sommes bien toutes et tous concerné.e.s. Cela vaut pour les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, pour les élus locaux qui ne peuvent pas, ne doivent pas rester silencieux ou absents dans cette affaire.
Nous avons toutes et tous notre mot à dire et intérêt à agir ensemble, solidairement, pour sauver une usine et des centaines voire des milliers d'emplois. Il en va de la vie sociale dans la région, il en va de notre avenir collectif car une fermeture d'usine a des conséquences graves et indélébiles pour une région. Il y a a déjà beaucoup trop de chômage, de précarité et de pauvreté. Il n'est pas possible de continuer à subir des plans de licenciements ou de suppressions d'emplois un peu partout.
Ce qui n'a pas été possible après des mois de mobilisation, après des mois d'initiatives diverses et d'interventions de l'Etat ou des pouvoirs publics, ça peut l'être par une décision de justice. Car oui, il est possible d'empêcher Ford d'aller au bout de sa politique destructrice et de changer la donne. Il est question de droit et de loi mais nous savons que c'est aussi une question politique et donc de rapport de force. C'est pour cela qu'il y a besoin de tout le monde, des salarié.e.s de partout, du privé, du public, des organisations syndicales, associatives, politiques, des pouvoirs publics, des élus locaux, de toutes celles et ceux en colère contre les reculs sociaux.
Nous avons une occasion de sortir du fatalisme, en bloquant Ford, en l'empêchant de fermer l'usine, en lui interdisant de licencier. Une occasion peut-être historique, à ne pas manquer. Nous donnons rendez-vous ce mardi 4 juin, pour un rassemblement, à 13h30 devant le Tribunal de Grande Instance, rue des frères Bonie.