Mercedes veut mettre en vente l'usine de Hambach avec 1500 salariés

« Le directoire de Mercedes-Benz a décidé cette semaine d’étudier un projet de vente du site de Hambach. Les ventes des modèles Smart EQ restent stables mais le groupe est confronté à une baisse des ventes globales de Mercedes. Ce nouveau contexte et la surcapacité de production qui en résulte exigent une redéfinition des activités du groupe ».
L’usine ouverte en 1998 emploie près de 1.500 personnes. En mars 2019, avait été annoncée la fin de la production en 2022 de la Smart essence dans l’usine. A la place, une voiture électrique devait y être fabriquée à partir de l'automne 2020.
Pour cela, Daimler avait décidé d'investir 500 millions d'euros. Les travaux sont toujours en cours. Un investissement mis à la poubelle ? La voiture électrique est aux dires de Macron et des patrons de l’automobile l’avenir de l’industrie automobile La réalité contredit brutalement leurs promesses de bateleur.
Un rappel : lors d’un référendum patronal en 2015 la direction de l’usine avait imposé le retour à 39 heures de travail hebdomadaires, payées 37. Cela avait été un vrai vote truqué excluant les intérimaires et obtenu grâce au chantage à l’emploi. Les promesses patronales n’engagent que ceux et celles qui y croient.
«Tout ce qu'on nous promettait, les embauches, la reprise d'activité, la pérennité du site... On peut faire tous les efforts qu'on veut, le groupe nous lâche après avoir tiré le maximum des salariés»..«On s'est battus comme des diables pendant cinq ans, on a fait des sacrifices pour avoir des projets, on a eu des projets et maintenant on nous dégage!» Voilà les déclarations de délégués de la CGT ou de la CGC
Daimler n’est pas un petit sous-traitant menacé de faillite, mais l’un des principaux groupes industriels et automobiles européens.
Le ministre de économie, Bruno Le Maire, celui-la même qui a laissé tomber l’usine Ford de Blanquefort , appelle Daimler «à garder toutes les options ouvertes, y compris celle de conserver le site». Alerte : le gouvernement Macron autorise Mercedes à conserver comme option la mise en vente de l’usine. Nous voilà prévenus.
La liste des emplois supprimées et des usines menacées de fermeture augmente dans l’industrie automobile comme ailleurs. C’est bien tous ensemble qu’il faut s’y mettre pour les empêcher !
/https%3A%2F%2Fcdn-s-www.dna.fr%2Fimages%2FBD02C3E4-B8CD-4167-AEFC-42FC9BCF200E%2FCOM_01%2Fphoto-1593775030.jpg)
Industrie. Mercedes met Smartville en vente à Sarreguemines-Hambach et cherche un repreneur
C'est une bombe qui vient d'être lâchée ce vendredi matin par la direction de Smartville, à Sarreguemines-Hambach. La maison-mère, Mercedes-Benz, annonce son souhait de trouver un repreneur po...
/https%3A%2F%2Fi.f1g.fr%2Fmedia%2Feidos%2F629x354_crop%2F2020%2F07%2F03%2FXVMd734e23a-bd37-11ea-b2d3-979e6929634a.jpg)
Daimler tire un trait sur l'usine fabricant les emblématiques Smart en Moselle
Le constructeur allemand annonce la mise en vente du site d'Hambach, en activité depuis 1997. Le choc est rude à Hambach, en Moselle. L'usine automobile que le géant Daimler, propriétaire des ...
/https%3A%2F%2Fnpa2009.org%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fstyles%2Flarge%2Fpublic%2Fa_hambach_travailler_plus_pour_gagner_moins._dr.jpg%3Fitok%3Dw2LzQ6Fu)
Par le chantage Smart a extorqué le vote des salariés
C'est un chantage que la direction de Smart vient d'exercer sur les salariés de l'usine de Hambach. Sous le coup d'une menace de délocalisation chaque salarié était sommé de signer individuell...
https://npa2009.org/actualite/entreprises/par-le-chantage-smart-extorque-le-vote-des-salaries