Mobilisation dans toute l'ingéniérie Renault : les salariés ne sont pas à vendre !
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Ce matin à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, CFE/CGC et SUD, environ 830 salariés étaient rassemblés sur les différents sites d'ingénierie Lardy, Aubevoye, Technocentre et VSF pour dire Non à l'externalisation de la maintenance ! Non à la vente à la découpe de l'ingénierie !
Nous étions plus de 330 rassemblés devant le site de Lardy et une quarantaine de soutiens extérieurs. (Délégation de syndicats des sites Renault, représentants des Unions Locales CGT et de la Fédération CGT métallurgie, Délégués centraux Renault, maire le Lardy…). Une centaine de salariés de Lardy étaient aussi connectés par visioconférence.
C’est une mobilisation encore plus importante que celle du 18 mars aussi bien à Lardy qu’à Aubevoye et un premier appel pour les sites de VSF et du Technocentre. La mobilisation s’étend et a gagné en ampleur.
Une cinquantaine de salariés ont décidé de poursuivre la grève sur la journée afin de se réunir et préparer ensemble les prochaines mobilisations
Cette mobilisation, inédite dans la Recherche&Développement Renault, a regroupé des Professionnels, des Techniciens, des Ingénieurs et même plusieurs CUETs. Elle montre que le projet d’externalisation des salariés de la maintenance inspiré par le nouveau directeur de l’Ingénierie Gilles Le Borgne provoque un rejet massif.
Pourtant hier, la Direction a poursuivi la présentation de son projet en réunion CSE. A Lardy l’ensemble des organisations du CSE a voté une expertise sur la réorganisation du secteur et sur l’externalisation de la maintenance.
Les intentions de la Direction ne font maintenant plus aucun doute : le plan de départs « volontaires » en cours chez Renault (jusqu’à fin octobre 2021) devient un plan de départs contraints ! Si jamais ce projet passait, tous les secteurs seraient menacés.
Pour la CGT il est hors de question de laisser la Direction vendre « à la découpe » l’ingénierie Renault, et particulièrement le site de Lardy.
Le plan d’économies drastiques de Renault, annoncé mi-février 2020 (soit avant la crise Covid), met en péril l’avenir de ce centre. Déjà plus de 500 suppressions de postes sont à déplorer depuis début 2020 (100 postes Renault et 400 postes de salariés prestataires). La direction utilise comme prétexte la transition des moteurs thermiques vers les moteurs électriques pour justifier une baisse de charge de travail, qui pourrait cependant être compensée par de nouveaux projets sur les moteurs électriques, les batteries ou la pile à combustible Hydrogène.
La mobilisation s’est étendue et à pris de l’ampleur.
La CGT du Groupe Renault a lancé un appel à mobilisation le 8 Avril à Boulogne-Billancourt pour tous les sites Renault. Ce sera également un prochain rendez-vous où tous les salariés pourront se faire entendre pour s’opposer aux plans de la Direction.
La CGT Renault Lardy
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