Des délégués syndicaux Renault auditionnés à l'assemblée nationale

Publié le par NPA Auto Critique

Sur le site de la députée LFI Alma Dufour

Le 25 mars  une commission de l'assemblée nationale, à l'initiative de députés de la France Insoumise,  a auditionné  des représentants de six sites de Renault. "Le secteur de l'automobile est en crise. Donc nous donnons la parole aux syndicalistes, premiers concernés, experts de la situation, qui alertent depuis des décennies et qui disent que ce n'est pas une fatalité !" a alerté le député Thomas Portes

Le syndicat CGT Lardy en a fait le compte rendu suivant.

Nous avons participé cet après-midi à une audition à l'Assemblée Nationale organisée par les députés Alma Dufour et Thomas Portes. Avec des représentants de salariés des sites de Cléon, Maubeuge, Batilly et Sandouville, nous avons témoigné de la réalité du travail sur différents sites Renault.
Suppression de 1000 postes d'intérimaires à Batilly et Sandouville, menaces sur l'emploi à Cléon, suppression de jours de congés et travail le week-end dans l'ingénierie : Renault engrange des centaines de millions de profits (et Luca de Meo des millions de rémunération ...) mais ce sont les travailleurs qui trinquent !
Ne nous laissons plus faire, organisons la riposte 

Sur le site de la député Alma Dufour on peut lire difféetnes prises de position de délégués syndicaux auditionnés
"Nous devions être les seuls à faire des moteurs électriques. Encore un mensonge ! 35 000 moteurs ont été commandés à Shanghaï Electric, c'est ce qu'on devait produire en 6 mois. Ce sont des menteurs !"
- David Bellanger, CGT Cléon

En deux ans, ils ont versé 1,68 milliard aux actionnaires. Un accord de compétitivité a fait supprimer 3,4,5 jours de congés dans l'année. Ils s'apprêtent à nous faire travailler le dimanche pour sortir des profits en milliards d'euros." -
Florent Grimaldi, syndicaliste CGT de Renault Lardy

Sur le travail précaire, on a des réfugiés à Cléon qui viennent travailler et il y a des boîtes d'interim spécifiques. C'est choquant. Ils sont séparés, payés au lance-pierre." -
François-Xavier Lebaudy, syndicaliste CGT à Cléon

 

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