Le chantage de Renault : deux usines menacées de fermeture !
Le chantage continue et s’amplifie : Renault menace de fermer deux usines si l’accord de compétitivité qu’il veut imposer n’était pas signé.C'est le récit des délégués, tout syndicat confondu, à la suite de la 7ème réunion de « négociations ».
Le délégué central FO a déclaré : "La direction nous a prévenus : si vous ne signez pas, il se pourrait que deux sites ferment' ». Le délégué CGC confirme : "Aujourd'hui, elle nous a répondu que s'il n'y a pas d'accord, c'est au minimum deux sites qui fermeraient. Elle a aussi parlé du non engagement d'affectations de produits pour l'instant prévus en France". Et le délégué CGT présent à la réunion a entendu les mêmes menaces.
Aux dernières nouvelles, la direction ose démentir. Un mensonge de plus. Voilà pourtant ce qu’écrit sur le site officiel de Renault le directeur du personnel : «La signature d’un accord permettra à nos sites français d'être suffisamment compétitifs pour attirer des volumes venant de nos partenaires, à hauteur de 80 000 véhicules supplémentaires par an. ». Et encore plus précis, le texte de la direction proposé aux syndicats écrivait : "A défaut [d'un accord], l'engagement de ne pas fermer de sites ne pourrait être tenu et des fermetures de sites seraient inéluctables" Le chantage est écrit noir sur blanc !
Chaque séance de ces soi-disantes négociations apporte son lot de régression sociale. Après l’augmentation du temps de travail, les mutations forcées, l’annonce de 7 500 suppressions de postes, c’est aujourd’hui l’annonce du gel des salaires !
Au vu de tous les salariés et maintenant de toute l’opinion publique, la direction de Renault se montre la championne du chantage.
Tous ensemble pour empêcher fermeture des usines, suppressions de postes et licenciements, chez PSA et Renault : c'est la réponse urgente contre les maîtres chanteurs !