Des dirigeants de Ford Argentine accusés de complicité avec la dictature
Depuis plusieurs mois en Argentine, d’ex-dirigeants de Ford sont jugés pour complicité avec la junte et ses tortionnairespendnat la dictature militaire de 1976 à 1983. NPA-Auto-Critique en avait rendu compte au début de ce procès en décembre 1977. Voir l'article du blog de cette date
Le procès continue. Et le quotidien La Croix publié en France consacre aujourd'hui lundi 17 septembre 2018 un article documenté à ce procès.
" Dans l'usine Ford de General Pacheco à 40 km au nord de Buenos Aires, 24 des 100 délégués syndicaux ont été interpellés sur leur poste de travail. Des détachements militaires s'étaient même installées dans l'usine de General Pacheco et les soldats déjeunaient dans le réfectoire, selon le témoignage des ouvriers. Dans l'usine Ford, 24 des 100 délégués syndicaux ont été interpelés sur leur poste de travail.
Des détachements militaires s'étaient même installées dans l'usine de General Pacheco et les soldats déjeunaient dans le réfectoire, selon le témoignage des ouvriers.
L'un des témoins survivants raconte que lui et les autres suspects étaient torturés pendant des heures, un sac plastique transparent sur la tête, qu'il avait réussi à percer, après avoir été au bord de l'asphyxie.De là, ils étaient conduits au commissariat de Tigre, autre ville de la banlieue de Buenos Aires, temporairement, avant d'être transférés vers d'autres centres de détention.
Aujourd'hui, seuls 13 des anciens délégués syndicaux sont encore en vie.Des dizaines de témoins se sont succédé à la barre du tribunal de San Martin. Le verdict est attendu fin 2018 ou début 2019."
Litre la totalité de l'article de La Croix
La répression de la junte argentine a fait au total 30 000 victimes dans toute le pays. : c'est le procès des firmes multinationales prêtes à toutes les complicités pour leur seul profit. Il faut s'en souvenir au moment où ici Ford à Blanquefort veut casser une usine